Vendredi 17 septembre 2021, c’est sous un soleil radieux et devant un line-up organisé comme une rangée d’oignons que Biarritz a dit “Aloha” à notre premier guide/magazine, Surf Cities.

Maison du Surf

Pendant le discours d’ouverture                 

Réveil matin, 8 heures. L’équipe de Surf Cities se réveille à l’hôtel 70 hectares, dernière pépites en date du groupe des Domaines de Fontenille. Anna part courir, Fanny reste paresser dans son lit. La veille, les filles ont fait le trajet depuis Paris, en train et sous la pluie. Après un crochet chez Paul Duvignau où Anna s’est extasiée devant sa nouvelle board, un cadeau qu’elle s’est d’ailleurs offert à l’occasion de la sortie de Surf Cities, cap vers Seignosse. La pluie cessa sur le chemin.

Paul Duvignau dans son atelier. Photo : Bastien Labelle

Elles avalent (surtout Anna) le petit déjeuner royal de l’hôtel, répondent à quelques emails sous le soleil des Landes qui fait une apparition rarissime en ce mois de septembre en demi-teinte. Bientôt, c’est l’inquiétude. “Où va-t-on surfer ?” 

La veille, Paul les a prévenues : la Gravière et les Culs-Nuls vont envoyer. Plus à l’aise sur un longboard qu’un shortboard, elles mettent le cap à Hendaye, fameux spot de repli en cas de grosses conditions. 

Hendaye, 16 heures. La session est impeccable mais l’heure tourne. Anna meurt de faim et le fait savoir. Fanny, en bonne copilote, reste le regard braqué sur sa montre car le décompte avant l’heure fatidique du début de l’inauguration de la soirée à la Maison du Surf approche à grands pas.

Biarritz, 17 heures 15. Check-in au Carlina Lodge, hôtel idéalement situé face à la côte des Basques, que l’équipe adore pour son côté suranné, presque vieillot. On se croirait dans un motel de Los Angeles, la touche française en plus.

Carlina Lodge, à Biarritz

Tout le monde se rue sur la douche, Anna crie famine, l’équipe sort les cheveux encore mouillés picorer au Blue Cargo. Ça fait coucou à Julien qui s’active déjà sur la terrasse voisine de la Maison du Surf. Sans lui, rien n’aurait pu être possible.

Anna, fondatrice de Surf and the City et Julien, directeur de la Maison du Surf à Biarritz

Une Parlementia presque bue cul-sec plus tard, et les préparatifs peuvent commencer. L’équipe est rejointe par Esther, notre graphiste, pro de l’organisation, qui alignent les exemplaires de Surf Cities sur le comptoir et les étagères de la Maison du Surf.

Un petit mot sur la Maison du Surf

La Maison du Surf est un espace public dédié à la pratique du surf : expo historique, films, surfothèque, vidéos, agenda, surf, infos surf, ateliers, formations… Monté par (jai oublié son prénom), un ancien de Surf Session, parrainé par l’iconique Gibus de Soultrait, homme de presse et surfeur de la première heure, cette adresse inspirante renoue avec la tradition du Waikiki Surf Club, premier espace du genre dédié à la Surf Culture. 

Gibus De Soultrait, Redacteur en chef de Surfer Journal

Biarritz, 17 heures 56. Retour à nos moutons. Les bières sont au frais, l’apéro est prêt. Rudy et Morgane de Venitz ont fini d’accrocher leurs supers chemises upcyclées aux murs de la Maison du Surf. Ça tombe bien, nos premiers invités viennent d’arriver.

Maison du Surf, côte des Basques, Biarritz

DJ aux platines, les premiers instants de cette célébration sont comme suspendus. Tout le monde est ébahi de la météo superbe du jour (il pleuvait depuis 2 semaines non stop…) et, surtout, de l’océan qui déroule à une fréquence quasi idyllique. Les vagues forment une parallèle parfaite que les surfeuses et les surfeurs ont du mal à quitter. Rarement a-t-on vu autant de monde à l’eau mi-septembre… Le ciel absolument dégagé offre un coucher de soleil spectaculaire que notre photographe Bastien Labelle immortalisera avec les seules prunelles de ses yeux, depuis le line-up. Lâcheur ! 😉 

Ready for the sunset

La fête commence

Biarritz, 19 heures 30. Les derniers surfeurs nous rejoignent, ébahis de cette session. Le soleil offre ses dernières lueurs mordorées, un spectacle absolument parfait. Le maître de cérémonie, Gibus de Soultrait, introduit la soirée. Merci à lui pour ses mots dithyrambiques sur la première édition de Surf Cities qui nous pousse bien sûr à déjà entrevoir un second opus…

Entre-temps, nous on rejoint les protagonistes de notre histoire : Astrid et Ivan de Little Anana, Paul Duvignau le shaper, les filles du magasin de seconde-main Retroviseur, Aurèle, Yoga Vida, notre professeure de yoga préférée, toute l’équipe de Surfrider Foundation et Valentin de Roxy, nos partenaires de choc. Des figures locales se sont aussi jointes à la fête comme les influenceuses Manon Fernet et Tatiana aka Tinka.

Notre rédactrice en chef, Fanny

Anna, fondatrice et Esther, graphiste lors du discours d’ouverture

La Maison du Surf

Rudy, co organisateur et fondateur de Venitz

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